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Ca s’est passé cette semaine N°14 du vendredi 22 avril 2011

PENIBILITE - RETRAITE : TOUS DANS L’ACTION LE 28 AVRIL

 

Contre la pénibilité :

Tous dans l’Action le 28 avril 2011 !!!

· Pour vivre et travailler autrement,

· Pour prévenir et réparer la pénibilité,

· Pour une retraite en bonne santé.

L’Union départementale CGT des Côtes d’Armor appelle les salariés à faire du 28 AVRIL 2011 une grande journée de mobilisations pour la prévention et la reconnaissance de la pénibilité par un départ anticipé à la retraite.

Il est inacceptable qu’au 21ème siècle, des femmes et des hommes usent leur santé au travail, vieillissent prématurément et aient une espérance de vie réduite à cause du travail.

Au delà de la reconnaissance de la pénibilité, tous les salariés qu’ils soient du public comme du privé, quelque soit la taille de l’entreprise, sont de plus plus en plus confrontés à des situations où la souffrance, le stress, le mal être au travail sont le lot quotidien. Les réorganisations d’entreprises et de services qui se sont développées au nom de la crise se sont traduites par des suppression d’emploi, des remises en cause des droits et garanties des salariés, des pressions sans précèdent, sur les salaires.

Le refus, largement majoritaire des salariés, du report de l’âge de la retraite qui s’est concrétisé dans le mouvement de 2010, portait l’ensemble de ces questions. L’idée de travailler dans ces conditions deux ans de plus est d’autant plus insupportable.

L’Union Départementale est déterminée à redonner au travail son caractère humain.

C’est tout le sens de la JOURNEE D’ACTIONS DU 28 AVRIL 2011.

C’est avec votre engagement, votre participation active à cette JOURNEE D’ACTIONS que nous réunirons « ensemble » les meilleures conditions pour que nos revendications soient entendues.

Il nous faut aujourd’hui mettre tout en œuvre pour faire du 28 AVRIL 2011 une journée de fortes mobilisations. L’enjeu est de taille et s’inscrit dans la continuité de l’action sur les retraites.

◊ La pénibilité : l’exigence d’un droit à la retraite en bonne santé.

◊ Pour une vie meilleure au travail, il faut changer le travail.

Le 28 AVRIL 2011, tous sur le pont,

la victoire est au bout !

Rassemblements

GUINGAMP 18H00 SOUS-PREFECTURE

LANNION 12H00 SOUS PREFECTURE

ST BRIEUC 10H30 ROND POINT de la rue Monge (au dessus de Renault)

DINAN : appel au rassemblement de ST BRIEUC

1er MAI

Rassemblements

ST BRIEUC 11H00 LES PROMENADES

GUINGAMP 10H30 SUR L’ECHIQUIER

LANNION 11H00 PLACE DE LA POSTE

PAIMPOL 10H45 PLACE DU MARTRAY

DINAN : appel au rassemblement de ST BRIEUC

POUR SORTIR DE LA CRISE, IL Y A URGENCE

Annonce d’une prime sous conditions d’un coté, congélation des salaires des fonctionnaires pour deux ans de l’autre, le gouvernement répond par le cynisme à la pression revendicative sur les salaires.

Voilà des mois que la presse quotidienne régionale, devançant d’une longueur les éditorialistes de la presse parisienne, relate les conflits sur les salaires qui se déroulent partout dans le pays. Partout, les mêmes exigences de rattrapage du niveau de vie et du pouvoir d’achat. Partout, la même volonté d’en finir avec le gel des salaires sous prétexte de la crise. Partout, l’exigence d’un autre partage de la richesse créée par les entreprises dont les résultats sont repartis à la hausse.

Les négociations annuelles obligatoires, quand elles se déroulent, ne soldent pas les contentieux salariaux. L’exigence de négociation est forte et s’exprime par des débrayages, des grèves massives et le plus souvent unitaires. Des entreprises petites ou grandes qui n’avaient connu aucun conflit sont aujourd’hui secouées par des grèves.

Cette conflictualité est décrite par certains comme un phénomène saisonnier lié à la publication des résultats des entreprises et à la période des NAO (négociations annuelles obligatoires). C’est une vision un peu courte qui ne traduit pas la profondeur du malaise.

 Voilà des années que les salaires n’ont pas -ou pas assez- augmenté dans certaines branches ou entreprises.
 Les inégalités entre les hommes et les femmes persistent en dépit de nombreux textes en vigueur et les entreprises ne sont pas véritablement mises en demeure de négocier pour combler ces inégalités.
 Les qualifications et les responsabilités ne sont pas reconnues dans les grilles conventionnelles, alors que les jeunes qui arrivent dans la vie active sont de plus en plus diplômés.
 Les entreprises sont constamment incitées, encouragées financièrement par les dispositifs gouvernementaux à maintenir les salaires a minima et à tirer les grilles de rémunérations vers le bas.
 Les salaires sont de plus en plus individualisés sur la base de critères de plus en plus rejetés par les salariés car ils les mettent en compétition.
 Les salaires sont déstructurés par l’introduction de dispositifs tels que participation, intéressement, actionnariat salarié, plan d’épargne retraite… qui bénéficient là encore d’aides sociales et fiscales.
 La faiblesse des salaires est d’autant plus patente que nous subissons, en effet, une inflation plus forte que prévue. Mais l’arbre des prix ne doit pas cacher le maquis des politiques salariales qui sont tirées vers le bas grâce aux différentes mesures gouvernementales telles les exonérations des cotisations patronales, la défiscalisation des heures supplémentaires et toutes les mesures fiscales dérogatoires accordées aux entreprises (140 milliards d’euros en tout). Celles-ci, a rappelé la CGT, « n’ont eu pour seul objectif que d’inciter les employeurs à ne pas augmenter les salaires ».

La baisse du pouvoir d’achat n’est pas un simple ressenti, une illusion d’optique comme l’ont prétendu certains "experts" il ya queqlues mois. C’est une réalité qui freine la consommation et tire notre économie vers le bas en empêchant la demande de soutenir l’activité.

Cette montée en puissance des conflits salariaux, la pugnacité et le plus souvent l’unité syndicale qui les cimente ont obligé le gouvernement à sortir du bois pour répondre à l’impatience sociale.

Mais pour éviter la question de fond, le gouvernement contourne l’obstacle en annonçant une prime dont les contours ressemblent à une usine à gaz. Or, ce dont les salariés ont besoin, ce n’est pas d’une prime sous conditions, c’est d’une véritable augmentation générale pérenne et conséquente.

Il y a quelque chose de cynique dans la posture de ce gouvernement qui demande aux "partenaires sociaux" de négocier et mettre en place cette prime dont pas une organisation syndicale ne veut et qui annonce dans le même temps la congélation des salaires des fonctionnaires pour 2011 et 2012 !

Faites ce que je dis... pas ce que je fais !

Il est urgent de répondre à l’attente des salariés

Le ministre du Budget, François Baroin a évoqué la création prochaine d’un mécanisme pour pousser les entreprises à lier le versement de dividendes à celui d’une prime « exceptionnelle » pour leurs salariés d’un montant d’au moins 1000 euros.

Cette annonce appelle plusieurs remarques :

 pour la Cgt, c’est une augmentation générale des salaires du public que le gouvernement doit mettre en œuvre et dans le privé contraindre les branches et les entreprises à revaloriser les salaires au travers d’accords,

 Il est urgent d’augmenter le SMIC à 1600 euros brut (3,4 millions de salarié-e-s sont concernés),

 Le gouvernement doit obliger le patronat à négocier l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,

 Il est impératif de reconnaître les qualifications et en finir avec les formes aléatoires de rémunération.

L’ensemble des mesures gouvernementales que ce soit les exonérations des cotisations patronales, la défiscalisation des heures supplémentaires et toutes les mesures fiscales dérogatoires accordées aux entreprises (140 milliards d’euros en tout) n’ont eu pour seul objectif que d’inciter les employeurs à ne pas augmenter les salaires.

Les salariés sont payés pour leur travail et pas seulement lorsqu’il y a distribution des dividendes, c’est bien les salaires qu’il faut augmenter et pas les primes.

C’est ce qui s’exprime un peu partout dans de nombreuses luttes ou négociations comme à Carrefour dernièrement.

Enfin, il ne faudrait pas que le mécanisme conçu par le gouvernement, se traduise à nouveau par des exonérations qui reviendraient à faire payer les primes par nos impôts.

FONCTION PUBLIQUE : le gouvernement congèle les salaires pour 2011 et 2012

La CGT Fonction publique, avec les autres organisations syndicales, se sont rendues le 19 avril aux « rendez-vous salarial » de la Fonction publique. Comme l’avait déjà annoncé toute la presse, le ministre Baroin a redit que le point d’indice pour 2011 et 2012 serait gelé.

Il a tenté de convaincre, sans succès, les organisations que cette « congélation » salariale pouvait trouver d’autres réponses au travers des « mesurettes » catégorielles ou autres.

La CGT a réaffirmé devant les ministres Baroin et Tron, que l’augmentation du point d’indice était encore plus incontournable face à l’inflation galopante (+ 0,8 % pour le seul mois de mars). Elle a également revendiqué le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat accumulée depuis 2000 qui représente près de 10 % .
Pour la CGT, le GVT (Glissement Vieillesse Technicité), pas plus que les autres artifices annoncés, ne répondent à la perte du pouvoir d’achat des plus de 5 millions d’agents des trois versants de la Fonction publique.
FSU, SOLIDAIRES, CGC, CGT, CFDT, UNSA, CFTC ont, par une déclaration unitaire, fait part de leur profond mécontentement devant l’absence de mesures répondant aux fortes attentes des personnels. Elles ont demandé avec insistance l’ouverture de réelles négociations sur l’augmentation du point d’indice, le rattrapage de la perte du pouvoir d’achat et une amplitude réelle des carrières.

Pour la CGT, "la mobilisation des personnels s’impose, dans l’unité la plus large, pour obtenir de réelles augmentations salariales par la revalorisation du point d’indice, pour redonner de l’amplitude aux carrières et reconstruire la grille indiciaire."

Les organisations syndicales de la Fonction publique se revoient dès la semaine prochaine pour décider ensemble des actions urgentes à mener avec les agents.

Article publié le 22 avril 2011.


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