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Centres d’encaissement : un début de discussion et des avancées sous la pression de l’action

Après plusieurs mois de lutte des agents des centres d’encaissement, notamment une dernière semaine d’actions dures, des discussions avec la direction générale sont engagées.

Lors de la réunion de négociation du 22 octobre 2013 à Bercy, une proposition a été faite pour sortir de cette crise. Refusant toujours de toucher aux primes, la direction générale propose de payer désormais à tous les agents B et C des centres d’encaissement et services de traitement des chèques un forfait de 28 heures supplémentaires pour les échéances de fin d’année (de septembre à décembre).

D’entrée, la délégation CGT, composée de militants nationaux et des représentants des centres, avait positionné le débat en rappelant que la revendication des agents devait aboutir à une augmentation de leur prime égale pour tous, avec rattrapage, et sans remise en cause de leurs protocoles précédents.

La revendication n’est pas satisfaite, même si des efforts sont consentis :

 Le compte n’y est pas : la revendication était de 90€ par mois, la proposition aboutirait à moins de 35 pour les C et moins de 50 pour les B.

 Ce n’est pas une augmentation de la prime industrielle : pour éviter de créer un précédent et parce que le gouvernement travaille actuellement sur une refonte générale des primes de la fonction publique... La direction générale propose à la place un forfait d’heures sup (qui n’entrent pas comptablement dans la masse salariale).

 Les heures supplémentaires sont liées aux indices des agents. Ainsi, les agents C seraient perdants par rapport aux B. La notion d’égalité portée dans leur revendication n’est pas satisfaite.

 La question de la rétroactivité n’est pas traitée.

Pour la direction générale, c’est une base de discussion et d’ores et déjà, une troisième réunion est prévue dans la première quinzaine de novembre.

Dès ce matin, 23 octobre, les agents du CER et du CEA ont eu la visite du directeur régional et du chef du pôle qui sont venus leur exposer les propositions de la DG et les faire reprendre le travail, en insistant sur le fait que leur grève aurait des conséquences sur le travail des collègues des postes et sur les usagers. A ce dernier point, les agents ont su leur répondre que la responsabilité en incombait essentiellement à la DG qui avait attendu cinq mois avant d’ouvrir les discussions.

Puis ils se sont réunis en AG avec la CGT. Ils ont pris acte des avancées, à mettre au compte de la lutte exemplaire qu’ils mènent collectivement depuis mai. Ensemble ils ont étudié les propositions de la direction et ont demandé à la CGT de faire connaître leur analyse.

Pour eux, le compte n’y est pas par rapport aux revendications légitimes portées depuis des mois. Il faut impérativement aboutir à un dispositif égalitaire pour tous les agents.

A la mi-novembre, il faudra donc des réponses plus satisfaisantes.

Même si le dossier n’est pas clos, la démonstration est faite que l’action peut payer ! Face à tous les coups durs que leur fait subir le gouvernement, les agents des finances publiques voient ainsi que rien n’est inéluctable et que le syndicalisme de lutte et de proposition doit être renforcé.

En téléchargement ci-contre, un article de Ouest France.

Article publié le 25 octobre 2013.


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